Tananarive
Débarquement dans la capitale malgache début mars. Deux millions d'habitants, la ville s'étale sur 12 collines et c'est un vrai casse-tête pour s'orienter au début. Tu tournes la carte dans tous les sens, rien à faire ! Ici les taxis sont des 4L beiges, il faut du matériel solide pour monter les rues abruptes de la ville. Au premier abord, Tana n'est pas très agréable car il y a du monde et des voitures partout, c un bordel permanent... En tant que vazaha, on est sollicité à longueur de journée : vanille, carte postale, tambourins, carte routière... On pourrait cent fois ces trucs là !!! La misère est également beaucoup plus présente qu'à Antsirabe, des tas de gens dorment dans la rue où ils peuvent, et ne manquent pas de tendre la main à votre passage... Difficile. Quand on arrive aux alentours de la ville, on voit, comme dans les toutes les grandes villes des pays en développement me direz vous, toute la pauvreté du monde venu s'entasser dans des bidons villes, au bord d'un semblant de rivière. Chacun ya va de sa petite vente sur le bord de la route pour s'en sortir